Au temps des CELTES, deux peuplades cohabitent.
- Au Nord de la vallée du Doux, ce sont les puissants ALLOBROGES, << Ceux venus d'ailleurs >>.
- Au Sud s'étend entre les rivières du Doux et de l'Eyrieux, le territoire du petit peuple des SEGAUVELAUNES (ségalauniens) d'où provient le nom du village de << GLUN >>.
A l'époque celte, la corporation des NAUTES (Nautae: du gaulois pour navigateur) fonde à l'embouchure du Doux, le port de MUZOLIUM dés le 3 éme siècle avant J. C.,
qui compte avec Lyon et Arles parmi les 3 comptoirs sur le Rhône.
La navigation sur les fleuves Seine et Saône étaient exploitée de la même manière par cette corporation, ainsi qu'en temoigne une stèle trouvée sur Paris.
Le nom EMPURANY pourrait avoir une origine romaine ( AMPURIAS ) ou grecque ( EMPORION ).
A l'époque celte, le village était sans doute un lieu de transit ou de marché et peut être même un entrepôt du port de MYSOSCO.
Des noms de lieux dits tels que "La Naute" vont dans le sens de cette hypothese.
Sous TIBERE-CESAR-AUGUSTE, les nautes parisiens ont consacré publiquement ce monument à Jupiter tres bon, tres grand.
Sur la place de l'église, au bord de la R.D.86, posée sur un sarcophage du Haut Moyen-Age, a été placée une stèle, datant du 2eme siècle après J.C. portant une dédicace des Nautes du Rhône à l'empereur HADRIEN. Connue depuis 1533, extraite vers 1860 d'un mur de l'abside de la chapelle Saint-Esteve, cette stèie était le piedestal d'ue statue élevée à Hadrien.
A l'empereur César, fils du divin Trajan le parthique, petit fils du divin Nerva, Trajan Hadrien Auguste, grand pontife, revêtu de la puissance tribunicienne pour la troisieme fois, consul pour la troisieme fois, les Nautes du Rhône à leur tres bienveillant prince.
Ancienne église : construite vers l'an 1000, elle témoigne du 1er art Roman Méridional. La voûte de son abside en "cul de four" repose sur des chapitaux historiés, represantant la vigne, des têtes coupées, figures évoquant le mal et le démon.
Le Grand Pont construit sur le Doux au 15 eme siecle, entre St Jean de MUzols et Tournon.
La commune portait sous la Révolution le toponyme de "MUZOLS", paroisse formée par la réunion de trois chapelles dont une commanderie templiere de l'ordre de Saint-Jean de Jerusalem, dite de Sainte-Epine;la ville de TOURNON n'etait alors qu'un rocher avec un castrum, inhabitable autour car située dans une zone inondable, avec un fleuve imprevisible